Il est d’étranges nuits où sévit la froidure, Quand de vains souvenirs agacent ma mémoire, Mon esprit inondé d’étranges desseins noirs Cherche à trouver, en vain, l’indolente césure.
Des annales passées, surgissent des mensonges Alors que le blizzard s’essouffle à l’horizon, Faisant naître en mon âme l’effroi sans raison, En affligeant mon cœur d’un pincement qui ronge.
Puis, comme il est venu, le vent au loin fléchit ; L’aiguille à la pendule estompant mes tourments, Je m’ankylose, enfin, si angéliquement, Qu’au royaume des fées, mes rêves m’ont guérie…
…Si la bise au matin ravive mon visage, Déjà le gai Soleil bénit le point du Jour ; Et j’entends, guillerets, les troupeaux alentours Tout tintinnabulant, s’élancer vers l’alpage !