Jamais au grand jamais sur notre vieille terre, Une rose d’amour ne pourra se donner, Il faudrait que le vent s’en aille faire la guerre, aux Licornes ailées vivant dans les marais, Luttant contre la force de l’infinie détresse Echouée sur le rivage et rêvant de tendresse Tandis que la lune nous dirait ses secrets.
Avec le vent du sud, mon horizon s’embrase, Oscillant sur les vagues de l’Est jusqu’au couchant, Une brise légère en cascade m’embrasse Tandis que le soleil fait l’amour aux brisants.
Serpentant dans les dunes au son d’un vieux tambour, Elle poursuit, nonchalante, son voyage au long cours, Posant, de-ci de-là, indolente, ses bagages, Tapissant de velours nos plages et nos rivages, Elisant domicile sur une île sous le vent, Mêlant le silence aux cris des goélands, Bords de mer sauvage, aux reflets chatoyants, Ravissement suprême, étoile du matin, Elle est mon âme sœur, sans elle je ne suis rien.
Obsédante nuit d’automne, Crépuscule tentaculaire, Ta chanson si monotone Ouvre la porte à l’hiver. Bondissant dans la compagne Rougissante feuille d’érable Elle s’envole la première.