La flèche s’est plantée en plein cœur de la cible Laissant, dans l’air glacé, comme un je ne sais quoi : Un souffle, un vibrato, un sifflement narquois Importunant la paix d’un écho irascible.
Qu’il serait doux d’aller dans la forêt profonde Retrouver les chemins, les sources et les voix Lorsque les chants d’oiseaux s’allient et se confondent Pour gazouiller ici des refrains d’autrefois.
L’automne facétieux qui se terre en coulisse, Etreint, la nuit tombée, la ligne d’horizon, Dans le silence froid un cerf soudain se glisse Et brame son désir de tendres abandons.
Pourtant, il est bien loin le temps des épousailles, Des ébats langoureux, des mâles voluptés, Quand des reflets ardents appellent aux semailles Et que les alizés invitent aux baisers.