La mer était si belle aujourd’hui à l’aurore ! Avant que le soleil ne s’étire au levant, J’ai marché sur la grève écoutant les accords Qu’un rossignol chantait à l’unisson du vent.
J’étais seule et, pourtant, il me semblait quand même Saisir, dans un halo, sa douce mélodie Qui me disait : « attend ! Pour écrire un poème, Il faut beaucoup y croire et d’un peu de folie ! »
Alors, sans dire un mot, j’ai posé ma musette Et me suis appuyée sur ce banc de bois vert, Puis, j’ai fermé les yeux humant à l’aveuglette Pour me remplir de grâce à l’essence éphémère :
Et la Muse enjôlée, à l’âme buissonnière, Est venue se lover sous ma plume lyrique -Comme un chaton s’endort à côté de sa mère- En rêvant de romance et d’hymnes fantastiques.