La Source allait gaiement dansant de roche en pierre Dans un chuchotement plein de sérénité, Le Zéphyr facétieux agitait, débonnaire, Les taillis, les roseaux, les joncs et les fourrés.
Pommes de pin ourlées tout en accroche-cœurs Torsadaient les sapins de boucles mordorées, Tandis qu’un grand Héron, majestueux, huppé, S’envolait dans les cieux, gracieux et charmeur,
Sermonnant de là-haut, d’un ton sérénissime, Car il dormait encor, le Soleil qui rêvait. Sortant de sa torpeur, prudent, pusillanime, Il étirait enfin un trait sur la Forêt.
Alors, tous les Oiseaux, espiègles polissons, Gazouillant, jacassant, roucoulant, tour à tour, Dans un accord parfait lancé à l’unisson, S’égosillaient en chœur pour célébrer le jour.