Et le vent a tourné et voici les beaux jours, On se dit qu’on pourra musarder au rivage, Quand le soleil y pointe sa gueule d’amour, En maillot on se voit paressant sur la plage…
L’hiver a été long, la froidure et la bise, En souffles haletants, nous gardaient aux maisons, Si bien, qu’au fil des mois, il faut que l’on vous dise : Adieu tailles de guêpes ! Adieu jolis bedons !
Tous les ans, au printemps, fleurit la ritournelle Qui dit que nous devons perdre tous nos kilos, Courir le marathon, jouer à la marelle, Et nous débarrasser des superflus quintaux.
De quoi avez-vous peur ? Que déborde la mer ? Mais les messieurs aussi ont des poignées d’amour ! La baleine est pourtant un très gros mammifère ! Messieurs les publicistes, changez donc de discours !
Oui, assez d’âneries ! Assez de balivernes ! Cessez de radoter, je le dis sans détour, Si le poids est fardeau, en ce qui me concerne, C’est tous vos boniments qui me paraissent lourds !