Ton regard amoureux, épurant toute chose Tel un oiseau s'élance avant de se poser, Sensuel et fervent, s'attacha à ma rose Avec empressement, avant de l'effeuiller.
Et notre amour fut fort et jaloux...Mais si tendre, Que mon corps s’enflamma sous le baiser fougueux Que ta bouche m'offrit alors telle une offrande... ...J'en ai gardé le goût au-delà de l'adieu.
Tu avais mis ton cœur tout entier dans mon âme... ...Mais un rêve d’enfant la tenait habitée L'emplissant, doucement, d’un exquis vague à l’âme Qui vint la tenailler jusqu’à la volupté !
Je le jure à présent qu’aucun être vivant N'aurait pu séparer ni l'esprit, ni la chair ! Le fétu que j'étais aurait semé le vent, Pourchassant l'importun jusqu'au bout de l'Enfer !