L’encre de mes yeux a séché Sur me cahiers d’écolier ; Ma mémoire est incertaine, Quand elle se promène Dans les couloirs du temps, Emportée par le vent. Et l’automne ensorcelle Mes songes intemporels. Ombrelle ma belle ombrelle, Suis-je encore la plus belle ? Miroir, mon bel ami, Qui est la plus jolie ? Mon front a pris des rides, Mon sablier se vide ; Miroir ensorceleur Tu n’es qu’un vil menteur.