L’Océan, à leur vue, se fait chenal et vagues ; Les cris des goélands transperçant l’infini, Le Soleil, au levant, de la brume s’évade Pour épouser la Mer, messagère de vie.
Ils célèbrent, ainsi, les noces millénaires Des astres voyageurs autour du Firmament Et de la féerie des amours légendaires Des Eaux unies au Ciel, mariés par le Vent.
Des rives inconnues aux frontières natales, Ils s’allient au Zéphyr magnifiant leur beauté, Depuis les flots du nord aux confins du Népal, Ils dansent enlacés, embrasant nos étés.
Tout marche encore ici sur les pas de leurs pas : Si le Seigneur du Feu hypnotise la Terre, Les Embruns, fiancés à l’Ecume, rougeoient Et s’endorment, ainsi, dans le lit de la Mer.
La voici qui se plie sur l’enfant endormi, Le berçant de la voix de velours d’une mère, Dont les lèvres ouvertes, baisant ses paupières, Lui murmurent, tout bas, les secrets de la vie.