Il est d’étranges nuits où, sous la lune blonde, J’écris à cloche-amour quand j’aime à cloche-cœur Et, regardant les cieux, mon âme vagabonde ; Au mois de mai d’aimer, « il pleure dans mon cœur ».
Si je pouvais laisser un peu de « ma bohème » Sur le feuillet froissé d’un songe de papier, Avant que le zéphyr, poème après poème, Déshabille pressé « mon rêve familier » !
Si je pouvais laisser mes rimes sur la page Comme « Cézanne peint » les couleurs de la vie ! Si je pouvais laisser un peu de mon ramage, Un peu de ma lumière, un peu de ma folie !
J’écris encore un peu jusqu’au petit matin… Dans le terreau du cœur, refleurit mon poème, Dans les mots défroissés, serpente son chemin, Ni tout-à-fait un autre, ni pourtant le même.