Printemps, pourquoi viens-tu galvaniser mon âme, Moi qui n’attendais plus de l’hiver que tourments ? A l’aube, poserai mes pas en te suivant Et me délesterai de tant d’années infâmes.
Au temps où l’amitié avait ma préférence, En mon cœur s’immiscaient d’intimes convictions, Aveugle, j’ai cherché juste un peu d’affection, Juste un peu de chaleur au Bois d\'Indifférence.
Le doute et le soupçon répandaient leur venin Dans le silence froid où l\'horizon déteint. A l’orée du pardon, n’en reste aucune trace :
J’ai trouvé le bonheur au détour d’une route. Je pourrai regarder le soleil face à face Lorsque le temps viendra de ma dernière joute.