Tous les chemins tourments de la Carte du Tendre Conduisent nos vingt-ans jusqu’au Pont des Soupirs Et, bercés d’illusions, on se laisse surprendre Jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout du désir.
On se prend à rêver, on se fait des serments... ...Dès que le papillon quitte sa chrysalide, On se laisse enivrer par les beaux chatoiements Et les rubans de soie d’une belle Candide.
Mais un jour la perfide, Aphrodite infidèle, Rêvant de s’en aller en fabuleux ailleurs, Aux printemps de nos vies, s’envole à tire d’ailes En nous laissant chagrins, malheureux baroudeurs.
Tous les chemins tourments de la Carte du Tendre Conduisent nos vingt-ans jusqu’au Pont des Soupirs... ...Mais, quand le feu s’éteint, n’en restent que les cendres Et la blessure au cœur nous fait un peu mourir.