Sur un parfum De nuit d’insomnie, J’écris Parfois jusqu’au matin. Le jour me découvre Endormie Sur un cahier qui s’ouvre Au pied du lit. Pourquoi faut-il, Qu’au moment du sommeil, Mon esprit découvre Les roses, les abeilles ? Pourquoi faut-il, Qu’au nez de la pendule, Mes rimes à foison se bousculent ? Dans le jardin imaginaire de mes songes, Les mots en cascade ricochent et plonges Dans les pages froissées De mes livres d’écolier, Et la vie qu’alors j’invente, Message d’un autre temps, Vision éphémère et mouvante, Illumine mon cœur d’enfant.