Mon enfance est si loin qui dort dessous les pierres Et mon passé n’est plus qu’un phare à l’horizon… Toi, l’oiseau qui fend l’air, dis « à mon ami Pierre », Qu’à l’aurore, demain, « ils le pendouilleront »,
Qu’emportées par le vent, les feuilles de l’automne, Tourbillonnant sans fin dans la pâle clarté, Tomberont, mollement, en « rondes monotones », Alors, s’assoupira, indomptable, l’été.
« Nous n’irons plus au bois » ni « la claire fontaine », Et ne « couperons plus ni lauriers, ni lilas », Les « belles » sont parties vers des îles lointaines, Brindilles et rameaux se « fendaient sous leurs pas ».
« Au clair de la lune », Pierrot ne viendra plus M’emprunter une « plume » quand le feu s’éteint, J’ai fermé mes volets, jeté ma clé aux nues… …Ô, chansons oubliées, mon enfance est si loin !