Un doux clin de soleil filtre entre mes persiennes : Dans mon cœur apaisé se profile l’été, Des chants d’oiseaux joueurs enjoués me parviennent Par l’ajour entrouvert, et des parfums de thé.
Février se défile et Mars est de retour ; Avril abordera et ses cloches de Pâques, Puis Mai s’en reviendra pour frayer à son tour, Imitant les enfants gambadant dans les flaques.
Dans des halos de Juin inondant ma chaumière, Le jardin s’ourlera de fleurs multicolores : De glycines, d’iris, de lys et de fougères, Charmant des papillons aux flancs multicolores.
Dessus l’antique pont, entre brise et rumeur Le vent m’enchantera de légendes si belles, Qu’entre deux chevauchées, toute en apesanteur, Mon âme sublimée ira, à tire d’ailes,
Juchée sur le perron saluer l’hirondelle, La mésange, la pie, ainsi que les moineaux Qui lui ont tant manqués, comme les coccinelles, L’escargot se glissant entre deux gouttes d’eau.