La route ensoleillée nous guide pas à pas Bordée de-ci, de-là, de taillis, de lavande, Les roses se pavanent dans les mimosas Et le vent épicé fait frissonner la lande.
Le village est en bas et ses blanches maisons, Aux toits immaculés, dorment sous le sous le soleil Et le bois, couronné d’une verte toison, S’exalte au bruissement des éternelles treilles.
Un chemin escarpé descend tout doucement. Le ciel est un miroir où se grise la mer Les barques, amarrées tout comme des amants, Ondulent et ondoient dans les flots outremer ;
Elles tangues, ainsi, de bâbord à tribord. S’exhalent les parfums de la brise au printemps Eveillant un désir immuable, et nimbant L’horizon tout entier dans les eaux bleues du port.