Eaux tumultueuses
Je m’émerveille des facettes de l’eau,
Cascades, étangs, océans, ou fleuves,
Ca dessine des superbes tableaux,
D’une telle diversité que ça m’émeuve,
Celle que je préfère, la cascade rieuse,
Chantant cristalline telle une muse,
Elle explore tellement elle est curieuse,
Elle danse entre les roches avec ruse,
Sur l’étang se répand les nénuphars,
Volètent les libellules carnassières,
Je sens monter rapidement le cafard,
Pourtant cet eau est si nourricière,
J’aime le ru, ce petit ruisseau,
Il a l’air si gentil, si calme, si doux,
Rayons du soleil émettent un faisceau,
Qui le fait ressembler à un padoue,
Les grands lacs s’étendent tranquilles,
Leur sagesse amène des parfums exhalés,
Tel Saint Jacques perché sur sa coquille,
Jetant dans la foule des azalées,
L’océan dans son incroyable immensité,
Fascine par son monde mystérieux,
Avec intensité, illumine notre opacité,
Mais exprime, parfois, son coté furieux,
Le fleuve descend, grondant sa colère,
Nettoyant sans douceur les immondices,
Tiens ! Je me mets à faire du Baudelaire,
Les eaux du mal me porteraient préjudice…
DIEU exprime par l’eau ses facettes féminines,
Comme les femmes, prend de multiples formes,
Jolie, spirituelle, cruelle comme strychnine,
L’eau abrite une vie pisciforme et multiforme.
