Le rêve du révérend
Un jour sombre et pluvieux du 04 avril 1968,
Une balle déchira le corps de Martin Luther King,
Il mourut dans le sang pour sa conduite,
Dans le cœur d’or de ce noir vivait un B.B King.
Les justes, les noirs et blancs, au cœur éploré,
Se demandaient « Pourquoi a-t-il été tué ? » effarés,
Ils marchaient, pleurant, derrière le cercueil,
La haine reprit sa vie et retoucha l’écueil,
Un grand rêveur se rappela le rêve,
Du révérend qui avait dit « J’ai fait un rêve »
Un monde idéal où la douceur d’une mère,
Serait plus apprécié que les douleurs d’une guerre.
L’idéaliste décida de ressusciter le rêve,
Tel le Christ appelant Jean – Lazare,
Les 4 zébédée portent chacun un glaive,
Certains n’y verront qu’un simple hasard,
Un monde où les armes n’existeraient plus,
Un monde où tout le monde vivrait dans la Joie,
Un monde où les souffrances ne seraient plus,
Un monde où tous auraient la même FOI.
Un monde où n’existerait enfin que l’Amour,
Où chacun, chacune construirait un ordre nouveau,
Et où tous les peuples apprécieraient l’Humour,
Où les valeurs essentielles seraient l’Amour et le Beau.
Marchands d’armes seraient bannis,
Exploiteurs d’enfants deviendraient interdits,
Promoteurs de haine seraient honnis,
Plus de criminels, plus de bandits,
Ce monde s’appellerait le « rêve du révérend »,
Et ce ne seraient ni des mots creux, ni du Vent,
Un royaume où seraient la Joie et la Paix,
Et les idioties des hommes, le rêve, enfin, interromprait.
J’entends chanter la neuvième Symphonie,
L’hymne à la joie amène le paradis,
Monde juste où la femme serait bénie,
Mon cœur sacré s’irradie d’une douce mélodie !
