Nostalgie
Mes pensées vagabondent au gré des vibrations,
Je regarde défiler de beaux paysages,
Le train m’emmène vers une certaine direction,
Des souvenirs me rappellent son visage…
La nostalgie me guette, il faut que cela cesse…
Je vois son sourire qui m’illuminait,
Elle avait tant de prestance, tant de charme,
Que je lui composerais bien un sonnet,
Il faut que je cesse, il me vient des larmes,
La nostalgie me guette, comme une douce caresse…
Elle avait une telle façon de me regarder,
Penchant sa tête légèrement de côté,
Elle aimait, avec moi, tant bavarder,
Dans son oreille, mots doux, j’ai chuchoté,
La nostalgie me guette, il faut que renaisse…
Ses lèvres carmin me laissaient un goût amer,
Ses yeux chantaient avec foi son idéalisme,
Avec elle, je me serais jeté nu dans la mer,
Notre amour était proche du surréalisme,
La nostalgie me guette, où est ma princesse ?
Nos corps enlacés fusionnaient en un seul,
Je regardais ses pupilles doucement se dilater,
Restons ensemble, posons un linceul,
Chez toi, tout est vrai, rien de frelaté,
La nostalgie me guette, il faut que je progresse…
Puis un jour, sans un mot, elle est partie,
Comme un enfant perdu, j’ai protesté,
Pourquoi ? Ce départ m’a anéanti.
Quelque soit sa raison, je ne peux la contester,
La nostalgie me guette, je vais me noyer dans l’ivresse,
Sœurs de la nostalgie et de la mélancolie,
Quand finirez-vous par me laisser tranquille ?
Laissez-moi boire ma tristesse jusqu’à la lie,
Que je me souvienne de cette beauté qui se maquille…