Je regarde ce monde fin fin fin Dans lequel les humains se prélassent. Il est bien à mon goût et je ne me lasse Point d’y recevoir moult câlins : ça rit ça joue ça rigole ça s’amuse ça se taquine ça se caresse ça se bécote ça tricote ça travaille ça s’épaule ça s’embrasse ça sourit ça vit
Je regarde autour de moi Et c’est toujours ce monde fin fin fin Qui tourbillonne sans fin Et qui danse sans arrêt devant moi : ça gigue ça saute ça valse ça fête ça grouille ça gambade ça s’éveille ça se fiance ça se marie ça enfante ça chante ça se colle ça s’aime
Existe-t-il vraiment ce monde fin fin fin ? Où se cache-t-il ce paradis de laine et de satin ? Quelque part en Sibérie ? En lointaine Patagonie ? Perdu entre les îles de l’Océanie ? Au fond des steppes de la Zambie ? Où donc trouver cet éden disparu ? Un tel paradis se cache-t-il dans un coin perdu ? Au sommet de l’Everest ? Sur les océans de glace de l’Antarctique ? Au creux des avens et des grottes ? Dans la fournaise des volcans? À dix mille lieues sous les mers ? Dans la lune ou le soleil ? Aux confins des galaxies ?
Oui ce monde fin fin fin Existe bel et bien ! Ce paradis de soie et de joie vit dans ta tête en fête Et dans tes mains quand mon corps tu tiens !