À ma chère Manon, En ce glorieux jour où l’aquilon Soulève tes jupons Me laissant coi et plein de frissons, Je vois la flèche de Cupidon Viser ton cœur avec aplomb Et y planter dans tes chairs l’aiguillon… Moi gai luron glouton, La bouche sur tes tétons Pendant que mon goupillon T’asperge de mes ablutions Pour tuer tous ces désirs fripons, Je te demande sincèrement l’absolution Pour toutes ces marques de dévotions Distribuées à profusion Sous le coup de la passion… Non je ne suis point de la graine de démon Ni un grossier polisson, Je ne suis que cet innocent garçon Tombé dans les filets de Cupidon!