Et je te vois ma belle À peine et juste un peu Ô mon si grand feu !
Et je te vois telle quelle Juste avec un brin de sagesse Une once de maturité Une onde de folie Un cœur sans âge Une âme éternelle Un corps encore et toujours jeune Avec des seins grappes de raisins Des lèvres pétales de rose Des cuisses soyeuses et lisses comme des suisses Des ongles d’orteil vermeils
Et je te vois ma belle À peine et juste un peu Ô mon si grand feu !
Et je te vois telle quelle Juste avec un écran de tendresse Des yeux toujours aussi verts d’espérance Des yeux toujours aussi pers de jouissance Des yeux toujours aussi rieurs et taquins Des yeux qui vous mettent tout à l’envers Des yeux qui vous jettent par terre Des yeux qui vous projettent dans les airs Un sourire d’ange à faire fondre la pierre Un sourire coquin qui réveille tous les instincts Une bouche de geisha à remplir mil fontaines Un baiser à ressusciter un cadavre Un baiser à vendre son âme au diable
Et je te vois ma belle À peine et juste un peu Ô mon si grand feu !
