Hélas, qu'est-il arrivé mon amour Lorsque le vent n'a porté dans son cours Que le parfum estompé des épices, De Victoire avortée de ses délices?
Trainant mon corps loin de la nécropole, Demeurant mort, j'attends la pyramide! Et mon esprit, las, ivre et intrépide Tiens en son sein le Lion comme symbole!
Bientôt deux sucs, alliés au sang humain, S'épouserons, et je verrai enfin, La paix, l'oubli, apaiser le vacarme!
Mon coeur est en liesse aux défunts vivants Fort du rubis, qui prospère en mes armes Je suis confiant, j'attends l'embaumement.