Toi le Vide d'où émergea mon Lotus noir Tu es l'Océan glacé où rôde mon Serpent L'immense Léviathan, sifflant aux vastes soirs Qui fait chavirer ma Barque et mon coeur brulant.
J'ai sombré et j'ai vu en ton charbon décombre Ces braises ardentes qui ont transi mon âme! Que manque-t-il Bastet? Pour décapiter l'ombre? Le Dieu rouge et ses maux? Les harpons de l'infâme?
«Rien ne manque de ça, le tombeau est en place Ton amour éternel qui désire la Glace Et des Huits immortels, le berceau qui l'éfface!»
Ainsi je succombe aux chimères véspérales Et chaque canope est une porte infernale A laquelle est accroché un sage fanal...