Elle me prend par la main Pour doucement me rappeler Que si j'ai du chagrin C'est que je dois l'aimer Elle me glisse tout bas Que j'aie tort de pleurée Et quand elle perd sa foi Qu’elle se met à hurler Je l'assassine d'amour Jusqu'à la laissé morte Et j'écrase tous les jours Toutes les joies qu'elle comportent Je me blesse malgré moi Et je ne me comprends pas Je me perds dans l'espace Et seule je me retrace Ceux que j'aie oublier De regarder plus près Revoyant la pluie qui tombait Le soir où je les ai quittés Je me rappelle de leurs sanglots De la bénédiction de leurs mots Ce qui me hante encore C'est bien sur tous leurs maux Qui faisaient males si fort Que malgré les sourires Je les voyais souffrir Mais j'ai pas regardé Je me suis pas tourné Ni pour les saluer Pas de dernier baiser J'les ai laissé pleurées Et je pleurais aussi Sans en avoir envie Et ma petite lumière Qui reviens m'éclairée Me rappelle mes torts Me met face à mon sort J’ai tout quitté pour lui Lui qui est bien parti Je les ai fait souffrir Pour un bel étalon Qui m'a laissé courir Pour un pauvre garçon Que j'aime malgré tout Pour un idiot, un fou A qui j'ai tout offert Avec qui j'ai souffert Et la lumière moins belle Devant moi qui m'appelle Se rappellera encore De mon pauvre ivre mort Et quand elle s'éteindra Ils ne seront plus là Ces gens que j'aimais bien Qui se rappelle de moi Qu'avec du chagrin Et moi comme une idiote C'est pour plaisantins Que toute seule je sanglote ...