Sirène, sous la pluie amère de mes larmes, J'ai lâché mes cheveux et largué les amarres. Où me mèneras-tu, vent cruel du désir ? Tout perdre et m'oublier, au risque d'en mourir ?
Ophélie silencieuse dans son linceul d'opale, J'ai descendue le fleuve de mes ennuis coupables, Pour cracher, réveillée, furieuse et libérée, Mes tempêtes désirs, mes bourrasques-baisers Face au masque impavide de leur mer noire étale.