Quand le soleil se cache enfin sous l'horizon, Les étoiles qui naissent, la nuit qui apparaît Surprennent bien souvent les gens désemparés Qui espéraient encore en la belle saison.
Les gens qui, apeurés, s'affolent sans raison, Craignant les grands esprits voulant les séparer, Oublient qu'au grand matin, tous les vents égarés Tombent au fond du trou noir, au grand bien des maisons.
Car sachez que la nuit ne dure pas toujours Ni ses étoiles d'or, ni son ciel féérique Pas plus que ses mystères, ses dons soporifiques.
Il viendra le matin, il reviendra le jour Eliminant ainsi les rumeurs diaboliques, Rendant aux habitants leur humeur euphorique.