Enveloppe mon corps du linceul de ton mépris, Et laisse le prostré, jusqu'au terme de ma vie, Car mieux vaut lui que ton voile d'indifférence Qui perce ma pensée d'intolérables béances.
Envoie moi toujours tes mots dédaigneux, Ceux qui me laissent loin du Miséricordieux, Egaré, ahuri dans ce paradigme brutal A chercher sans cesse ta beauté ineffable.
Tu aurais pu être reine, à tant d'époques, Et porter la guerre sur Troie, ou Constantinople, Mais tu demeures ici, en ce réel futile,
Là où ta beauté, geyser absolu de vénération, Me plonge toujours dans l'amère déréliction Où vient mourir encore cette amour stérile.