Je pourrais demeurer dans l'abîme Hypnotique de tes grands yeux noirs, Sanctuaires aux confins sublimes Où vient trépasser mon désespoir.
Les courbes de ta sombre chevelure Me perdent jusqu'aux prémisses du Temps, Instants où l'Univers, dans sa folle allure, Ignorait tout de Toi, adorable enfant.
Tes lèvres, telles la quiétude des promesses Innocentes, reliques de nos jeunesses, Oppriment le pénitent de leur doux nectar.
Mais il n'y a que le dédale de ton nombril Qui offre rémission à mes songes fertiles. C'est là l'Eden où flotte mon étendard.