A l’heure divine des repas Vers la table, Il force le pas Pour s’emplir d’obscures fringales. Exténué et repus, le teint pâle, Les doigts enfuis dans sa souffrance, Il expulse ce poison en abondance. Interrogé, Il tait et il souffre De cette bouffe dont il sent le gouffre Puis il aboie son émoi Implorant un regard sur soi Sur ce corps abimé A l’esprit torturé.