Je vois le tic tac des hanches Qui trépignent d’impatience. Je vois le frottement des ombres Dans ces couloirs si sombres. Je vois ces mains flirtées Agrippées aux barres déshabillées. Je vois ces panses suspendues Dans le roulis des malentendus. Je vois ces gueules tristes Où seule l’indifférence existe Alors, à vous, je songe Comme emprunt d’un mensonge A la réalité si souvent bégayée Par des mots mal habillés. Et je souris à la lumière En griffonnant ces quelques vers : Dans cette lueur matinale Je vais dans mon paletot de féal J’envie le soleil qui sur cette peau or La parcelle de reflets multicolores J’envie la pluie qui dehors Ruisselle sur les humeurs de son corps…