Faible source d’exclamations atrophiées Il passait parfois De l’emprunt des clavicules kabyles A l’oubli des effondrements de guenilles Des efforts d’entonnoirs Au gouttières de tiroir Des mésententes de labyrinte maison Aux brassées de ferment Pour homme-fort à tout faire
Il avait développé un goût certain Pour le kangourou aux haricots Et un roman savon Où des zouaves embretellés Apprennent le xylophone Sur une place déserte Dominée par le château de cartes Aux lucarnes de palissandre De la princesse en loques qui persécute Les transfuges raboteux Souverains des lavendières haineuses
Ses tendances à la tergiversion L’amenèrent à renoncer Aux plaisirs désordonnés Des grands concours de toupies Il se recroquevilla Sous une lampe halogène défectueuse Et développa des habitudes inquiétantes Comme l’embuscade de poignée de porte Et le secouage des alembics de l’indécision
Son sourire devint un dépotoir Une empilade d’émotions usagées Comme celles que l’on voit apparaître En les yeux des enfuis de mansarde Qui dévissent des pentures à calebasse Et envisagent un avenir sensuel Pour les vendeuses tant aimées Des édredons de la bêtise
En embrassant une brouette de teinturier Et un peigne de notaire fourbe Il contracta une maladie inconnue On le voit depuis Scrutant l’horizon des dépots de gypse Où il avait naguère déclamé des soliloques Porteurs peut-être d’un espoir Que l’on devine confusément Embrouillé en son regard D’indolent colporteur D’enclumes égratignées