Les trésors enfouis Et les bouteilles anonymes Se sont donnés le mot d’ordre
Il nous reste peu de temps Pour acclamer Aux antipodes du regret sans soif Les remous remue-ménage Et l’escapade du chinchila Dyptère et glâbre
Aux antipodes du menu ramage Tu aurais pu sourire Aux empilades kakies disparates Fuir Comme une bête traquée Aux yeux givrés d’effroi Aux mille recoins Où l’on ne t’aurais pas reconnue
Mais tu as préféré le désir Désirer l’hameçon du calvaire Des platriers fourbes aux joues humides Sous les taffetas des vendredis beiges De l’oubli sans lune Du sourire de l’erreur En les sentiers résiduels Des Pères Noëls Péryscopables
C’était par une de ces soirées Etranges et lunaires Où il n’est pas rare d’entendre Le clapoti des gouttières S’entrelacer de cris de belette Et des hululements de la chouette Immobile sous les pervenches Où autrefois nous nous enlacions Les soirs de pluie chaude Où tu m’emmenais Par la main Par là Par là même