Tout au bout du matin dans une indifférence Qui s'est installée là pour une éternité Une rose se meurt dans le bruit du silence Du jardin de l'oubli dans sa pérennité
Mais qui donc aujourd'hui peut pleurer cette rose Aux pétales versés sur le gris des tombeaux Le passé est présent mais à présent nul ose Au jardin de l'oubli allumer les flambeaux
Pourtant il suffirait d'une petite flamme Un voyageur perdu en recherche de paix Qui passant par ici déposerait son âme Au jardin de l'oubli où la rose renait