Un jour d'automne á l'heure oú le soleil se léve En surplombant la mer je verserai mes larmes, Je ne puis contenir dans mon coeur qui s'achéve Plus aucune souffrance et plus aucune alarme.
Je voudrais O combien que mes larmes améres S'en aillent loin d'ici, de ce monde cruel. Au loin dans l'horizon naviguer dans la mer Sous les yeux tranquilles de l'immense éternel.
Emportées cá et lá par le vent caressant Qu'elles aillent mourir sous un soleil ardent Et je m'enivrerai de cet instant précieux
Car moi avidement je suivrai du regard Le reposant parcours de tous mes désespoirs Et pour un long moment j'aurai le coeur heureux.