Parfois,la tristesse m’envahit, Je me répands alors en elle, Je rampe dans ses méandres, Jusqu’au sang. Je l’invite à s’insinuer dans tous mes recoins, Je la regarde dans le miroir de mon enfance. Qui es-tu ? Je crois parfois te comprendre, Mais, tu es si compliquée, si changeante ! Je te saisis, mais tes épines m’écorchent, M’empêchent de pénétrer dans ta jungle inextricable.
Parfois, tu me quittes, J’emprunte alors des sentiers lumineux Qui me mènent dans des clairières éclatantes. Des fontaines jaillissent de toute part, L’eau coule sur moi, dans moi, Je la bois jusqu’à l’ivresse,