Tout se brouille dans ma mémoire, Cela fait bien trop longtemps déjà J’ai peur de ne plus pouvoir te voir. Ô je t’en supplie ! Ne t’efface pas !
Souvenir de ton corps frêle sur le mien, Sur mon épaule pose ta tête blonde Dors ma fille, nous sommes si bien. Entend la belle musique des rondes.
J’écoute le lourd silence de la nuit Comme il est dur de se souvenir ! Vas-tu m’apparaître, aujourd’hui ? Dans mes songes, je veux te tenir.
Ô ma puce ! Que j’aime t’embrasser ! Et, recevoir en retour ton doux sourire. Dieu ! Jamais je n’aurai pu l’imaginer, Qu’il serait si dur, sans toi, de vieillir.
Maintenant, tu as le visage d’un ange. Comme je veux y croire à ce paradis ! Secret espoir de vivre ce jour bien étrange. Où, main dans la main nous serons réunis.