Femme, jaillie de l'écorce des rêves Où tiédit la sueur matinale D'une haleine qui reprend souffle...
Femme, épandue légèrement Sur les branches frêles du désir Qui sourd de la sève au gosier encore muet...
Femme, mûrissante dans la pénombre verte D'un cri amplifié soudain De sa paume à tes mains.
Homme, creusé arrondi dans ta logique verticale Fécondant au soleil de ses rires L'écoute apaisée de vos voix bourgeonnantes ; La réponse tranquille d'un chant inachevé...
