Les longs doigts noirs De la Mort Mégère N'ont qu'à bien se tenir : Il n'y aura jamais d'heure dernière Sur mes pages trop frêles Pour leur étreinte surhumaine
Salut, l'Eternelle !
Je t'ai déjà vue Au front des grands trous noirs Dans la pourriture de mes viscères Sur le sang, la sueur, les bières Si tordue, si soûlarde Des torrides puanteurs
Fous l'camp, LA MORT ! T'es pasd assez belle Assez belle à voir Pour que j't'attende A poils sur les trottoirs Comme une fille d'Amour Une poilue des Grands Soirs Pour les milords et les ducs Mais jamais Les prophètes Car quel que soit Ton habit de gala FOUS L'CAMP LA MORT Puisque je ne veux toujours pas de toi ! De la gale de ta gueule de roi...
Je te salue quand même
L'ETERNEL
Puisque c'et de TOI Que je détiens ce droit De gueuler à jamais Mes murmures Dans le tréfonds De Tes VOIX.