Mes rêves titubaient de désirs en désirs Et puis disparaissaient dans l'écume des vagues Les rives du réel étaient lointaines et fades Et le fil glissant, impossible à saisir
Quel courant m'emportait au gré de son caprice ? J'étais la prisonnière de fonds vertigineux Arriverai-je un jour à ce point lumineux Qui signera la fin de cet affreux supplice ?
Mes rêves s'évanouissent , se noient sous les embrums De remous en remous, de vertige en vertige Et mes larmes d'amour emplissent le calice Qu'il m'avait donné en ce matin de juin
Je devrai je le sais, apprendre le silence Et tenter d'oublier ces quelques pas de danse Que nous dansions tous deux Quand nous étions heureux