Toutes ces trop courtes années Ont été source de joies profondes Discrètes, constituées d’intimes complicités, D’insouciance Les mots pour l’exprimer Etaient souvent le silence Pour ne rien perdre du bruit Que fait le cœur Quand il se gonfle de bonheur. Nos élans spontanés Etaient presque inachevés Pour que durent plus longtemps les rêves Et le plaisir de ne jamais les voir se terminer. Nous étions heureux et fier D’être nous, tout simplement ensemble. C’est dans un petit coin secret Que l’on garde tous nos merveilleux souvenirs Dont on ne peut trop souvent parler De peur qu’ils ne s’envolent Ou que quelques conteurs ou troubadours Ne nous les volent Pour en faire un conte ou une histoire d’amour. Ces souvenirs ne se colportent pas On les garde dans le cœur Comme des images que l’on abrite de la lumière Afin que le temps n’en altère Quelque précieux détail ou nuances de couleurs.
Les souvenirs, c’est peut-être aussi un peu de bonheur ?