J’aimerais tant croquer la paume de ta main… Et le safran boisé aux lèvres clandestines De la moiteur du soir, leurs saveurs sont mutines À l’accalmie de l’heure, au sommeil qui vient.
Je confondrais sur toi, approcherais de loin… Le haut et puis le bas, la surface et l’intime Le chaud et puis le froid, l’immense et puis l’infime Jaloux du moindre souffle et cupides de soin.
Ces genoux sont les tiens ? Et nos coudes ne restent Que les clefs d’une voûte ou bien l’arche d’un geste, Mobile de cuir doux, cabane à l’abandon.
Dans tes chutes de reine où les courants d’air osent Propager le frisson de tes clins d'horizon, Je lisserais ces grains d’une main qui se pose.