Dans une vieille baraque aux murs fendus Le prophète Le monstre Et l'idiot Se font des politesses Pour savoir qui le premier Me ramènera en ces terres brûlées Par une lumière trop vive Par un feu trop séduisant
Qui le premier Passera un bras autour de mes épaules Et me chuchotant Et me hurlant Ce que je veux entendre M'emmènera l'air de rien Par ces chemins qui Encore Ecorcheront mes pieds nus Et me déchireront tout entier
Dans une vieille baraque aux murs fendus Ma pauvre tête Ce pauvre moi Ils boivent et ils rient fort Ces démons Mes visages
-Elle est là qui se cache Et qui rampe sous les eaux calmes-