Du feu Qu’allume un regard et qui brûle Les végétations asséchées De l’étincelle Que l’on fait naître chaque jour Frottant les cailloux Dont enfant on s’est rempli les poches
De l’arbre centenaire Dont l’ombre fraîche accueille les foules entières Du fragile combattant Qui ne promet pas plus Qu’une saison après l’autre Et le refuge D’une unique solitude
Du cours d’eau Qui s’appuie sur chaque pierre Pour découvrir et allonger son lit Du fleuve imperturbable Qui sans efforts entraîne Un monde vers un océan