Ces océans de torpeur ne seraient-ils pas inouïs Où y nager sans douleur relève de peurs et de cris S’y méprendre sur la joie et l’envie d’exister Simplement descendre dans ces fonds et y demeurer
Vide, de sens et d’essence, substance dissoute Dans l’éther infini blanc, ainsi va la déroute Glacé et dur, figé dans ces vierges banquises Je ne peux plus supporter ces morts et traitrises
Et j’irai donc ainsi m’exiler loin des amours Mon cœur ne peut plus se gorger de ces désamours Pourrais-je y emmener ces enfants, beaux et guillerets Me regardant étrangement l’air frais et très étonné
Dévasté en ruine, ainsi grandi de rien et d’inutile Mon corp