Sonne le glas, le trille résonne Le peuple s'est tu, l'écheveau de temps se fige, La grande silhouette noire moissonne De tes cheveux ; des bouquets, des camélias, des tiges.
La procession s'élance lentement Exhibant le corps de la princesse défunte, Dont le cœur avait brusquement Arrêté la valse, une valse sur quintes.
Corolles et pétales se closent En cette glaciale, sombre et triste nuit de deuil. Des tubes de l'orgue s'éclosent Sons s'échappant de l'église, je suis seul sur le deuil.
Quand meurent des princesses, Du ciel un voile noir brouille mon grand visage. Au sol en pleurant je m'abaisse, De voir de l'Infante Défunte son image.