Par un ces beaux soirs de Mai, La belle Lune d'un ciel limpide Veillait sur un beau jeune garçon solitaire S'endormant, amoureux, la tête vide, Fou d'une nymphe des forêts.
Depuis deux jours il la cherchait Ayant pour elle mieux chanté que les anges, Ses larmes suffisaient à remplir l'Achéron Hélas, n'ayant trouvé que des mésanges Et vu danser les feux-follets.
L'enfant était devenu fou Un soir de Mai, il avait respiré Le parfum d'une rose et étouffait d'amour. Car il s'était épris de la forêt. Mais l'amour se déguise en loup.