OUBLIER C'EST PENSER
Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser. L'amour a ce
Un dernier mot avant de partir
Un dernier souvenir avant un plénier oubli,
Je marchais ça et là, parmi la bruyère garnie
Et par cette fleur cyclamen te voir et te sentir.
Je montais une colline embellie
Quand je trouvais un endroit dégagé,
Je m'asseyais avec liberté
A l'ombre d'une haute haie fleurie.
Un petit sentier m'entourait
Comme la solitude m'environne,
Seul elle me conduisait, bonne
Pensée qui ne peut que rêver ; elle le sait.
Soudainement mon coeur a battu,
Il a senti un autre environnement, peut-être d'espoir,
Je levais ma tête vers le ciel, et, à mes yeux, apercevoir
Dans l'horizon, ton profil qui a paru.
C'était toi, d'un long et loin voyage
Revenue d’une éternelle illusion, à la réalité,
Tu étais là, à mon esprit enthousiasmé,
Celle que j'avais imaginé, de cet âge.
La pureté de ton visage, la finesse de ton trait
M'emportait dans un rêve sans fin,
Je savais que tu existais ; enfin
Tu m'apparaissais comme un tableau parfait.
Un vent dans la colline s'est levé
Tes cheveux brun flottaient, libre et plaisant
Ton visage rayonnait comme au soleil couchant
Toi, du crépuscule à l'aurore, belle tu es resté.
Et l'astre Vénus, la plus belle perle des Océans des nuits,
Avant aujourd'hui et après, tu es la même, à jamais tu subs
Tu n'as point métamorphosé ta vie
Ta personne sera à toujours, aussi belle, comme la jacinthe