J’ai délié les jours et les nuits Où tes yeux s’amoncellent Où je rêve éveillé
J’ai oublié les paroles et l’écume De ce monde incertain et vague A l’horizon crevé de chien errant
J’ai refusé de me perdre dans cette terre sans rivages Et j’ai tout agrandi Mon cœur et ses permissions sauvages La vie, l’imaginaire qui tambourinent Comme un paysage vierge Comme un soleil qui se dresse
Ton visage étincelle rassemble le temps Dispersé
D’aimer j’ai conquis Les lueurs étrangères Les saisons à venir Les formes, les saveurs et le courage Toute la caresse immortelle De celle qui m’éclaire.