Mon esprit est troublé, a couvé jours et nuits. Car depuis quelque temps me taraude ce vide Vicieux et oppressant, dont la loi est limpide. Il me faut déclamer : « J'avoue, je me languis ! »
Sa voix s'est immiscée à l'aube de mes rêves Ce mirage est puissant, je demande une trêve ! Ses affres lui confèrent une aura insensée Son encre indélébile... M'a-t-elle ensorcelé ?
Requiem de Pandore, ô mélopée fatale ! L'inconscient se soumet à l'écho de ta plume Qui bouscule Raison, éveille le cœur astral Sublime l'attraction immanente à la lune.
« Ô sorcière lyrique, auguste prophétesse ! Tes prodigieux arcanes ont trouvé mon adresse Tes accords mélodieux ont investi mon temple Et par-delà les cieux, l'Oméga me contemple. »
Ce présage est cinglant, perturbe mon vital Voici l'allégorie d'un aveu très banal. Nul besoin de prodige pour dompter mes soupirs Il suffirait d'un signe ; entrevoir ton sourire.